Pourquoi le Freelancing est le meilleur tremplin avant de scaler n'importe quel business

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Peu de gens en parlent…
Mais le Freelancing est (de loin) le meilleur tremplin pour lancer une entreprise "scalable".
72 % des entrepreneurs à succès ont d'abord exercé une activité indépendante ou Freelance avant de créer une entreprise avec salariés.
Selon une étude du Global Entrepreneurship Monitor (GEM, 2023)
Et le problème, c'est que même moi, en écrivant ces lignes, je me rappelle avoir été le premier à être tombé dans ce piège.
Quel piège me diras-tu ?
Le piège du syndrome RSB (Réseaux sociaux Bullshit)
Celui de croire que tu peux lancer une énorme entreprise ou avoir de très grosses ambitions dès ton premier projet entrepreneurial.
Et pire encore : croire que tu peux y arriver en 6 mois… 1 an… 2 ans…
J'appelle ça le syndrome RSB (Réseaux sociaux Bullshit).
On pense trop dans l'inconscient collectif aujourd'hui que c'est facile et rapide de construire une belle boîte.
Sauf que c'est précisément le contraire.
Les chiffres qui font mal
Et c'est mathématique :
→ Environ 9 startups sur 10 meurent dans les 3 ans après leur création.
→ Moins de 10% de ces startups qui survivent atteignent 1M€ de CA.
→ Moins de 1% de ces mêmes entreprises deviendront des licornes (1 Milliard $ de valorisation)
Sources : Bessemer Venture Partners, Insee, Statista
Le problème : la course au "scalable"
Aujourd'hui, on glorifie les mêmes profils :
• les startuppers qui lèvent des fonds,
• les créateurs qui "font des millions avec leurs réseaux",
• ou encore les infopreneurs qui "gagnent de l'argent en dormant".
Résultat : une génération entière de jeunes entrepreneurs rêve de sauter directement à l'étape "business scalable".

Ils veulent lancer leur SaaS, leur agence ou leur formation en ligne… sans jamais passer par les étapes de validation terrain, d'itération et d'apprentissage par l'action.
La scalabilité n'est pas un point de départ
→ C'est une conséquence d'un système déjà éprouvé, d'un produit validé, et d'une compréhension fine du marché.
Encore une fois, c'est mathématique :
80 % des fondateurs de startups à succès avaient déjà expérimenté une première activité indépendante ou un projet plus simple avant.
(Global Entrepreneurship Monitor, 2023).
Pourquoi ? Parce que les compétences de base sont les mêmes.
Le Freelancing développe des compétences clés du "founder's journey" :
• vente
• marketing
• autonomie
• gestion client
• organisation
Voyons ça plus en détail…
Pourquoi le Freelancing est le tremplin idéal
Le Freelancing, c'est l'école de la vraie vie entrepreneuriale.
Quand tu deviens Freelance :
• Tu apprends à trouver tes premiers clients (prospection, contenu, réseaux).
• Tu apprends à pitcher une offre claire (adapter ton discours, vendre une transformation).
• Tu apprends à délivrer de la valeur rapidement (parce qu'un client satisfait → c'est la survie).
• Tu apprends à gérer l'administratif et la trésorerie (factures, relances, impôts).
• Tu apprends à négocier, cadrer, dire non.
En clair : tu construis les fondations de tes skills business.

C'est exactement ce que recommande Chris Guillebeau (The $100 Startup) : commence petit, avec une offre directe et concrète, pour apprendre les mécaniques réelles du business.
Et le plus beau dans tout ça ?
Tu es payé pour apprendre.
Au lieu de payer un diplôme d'école de commerce inutile à 50k€, ce sont tes clients qui financent ton apprentissage.
Le contraste avec le "scalable"
Un business scalable (formation, SaaS, agence, média) demande 4 choses :
• Une offre claire.
• Une audience.
• Une marque personnelle.
• Une crédibilité.
Le concept du "coffre de guerre"
Tout ça, tu ne l'inventes pas du jour au lendemain.
Voit ça comme un "coffre de guerre".
Le Freelancing est l'expérience qui te permet d'accumuler de l'expérience, de l'argent, et de la confiance.
Ensuite seulement, tu peux investir ce "capital skill" pour scaler.
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Exemple concret : mon parcours
En toute transparence, comme je te l'ai dit au début de cet e-mail…
Moi aussi, j'ai voulu brûler les étapes.
• À 18 ans, j'ai voulu lancer une startup et lever des millions d'euros.
• À 20 ans, j'ai essayé de lancer des projets encore trop ambitieux
• À 22 ans, je rêvais de lancer un SaaS qui ferait 100k€/mois.
Résultat ?
→ Des échecs cuisants.
→ Un mec ultra déter à 18 ans qui a utilisé toute son énergie pendant 4 ans "dans le vide".
Les raisons de mes échecs sont assez évidentes (encore plus si tu as suivi jusqu'ici).
Je n'avais :
• ni expérience client,
• ni méthodologie,
• ni crédibilité.
Puis, j'ai switché en Freelance avec Orane.
C'était pas facile psychologiquement, car j'avais l'impression de passer d'un mec ambitieux à un "simple prestataire de service".
Finalement, ça a été la plus grande leçon d'humilité de ma vie.
En quelques mois, on faisait déjà plusieurs milliers d'euros par mois avec nos activités de Freelance ET surtout : je n'ai jamais autant appris sur le business.
On a fini par lancer une agence (en août 2023), CherryAgency 🍒 pour ceux qui s'en rappellent.
En moins de 3 mois, on dépassait les 10k€/mois.
Et c'est cette expérience terrain qui nous a ensuite permis de monter Produscale, d'accompagner des centaines de Freelances, et de comprendre ce qui marche vraiment.
Si je n'avais pas eu ce passage par le Freelancing et l'agence, je serais probablement encore en train de bricoler un SaaS bancal en espérant qu'il décolle.
Moralité ?
• Le Freelancing n'est pas une prison.
• Ce n'est pas un "job alimentaire en attendant mieux".
• C'est ton meilleur tremplin pour scaler derrière.
C'est là que tu apprends, que tu testes, que tu construis ton "coffre de guerre".
Et c'est ce coffre qui te permettra demain de lancer ton agence, ton SaaS, ta formation, ton média… avec des bases solides.
→ Alors si tu as de grosses ambitions : commence petit et tu obtiendras infiniment plus.
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