Passion vs Argent : comment prioriser quand tu lances ton business freelance

Beaucoup de Freelances lancent leur business autour de leur passion.

Ils veulent vivre de ce qu’ils aiment et transformer leur talent en revenus.

C’est noble. Et c’est tout à leur honneur

Mais c’est aussi l’un des plus grands pièges qui soit.

Pourquoi ? Parce qu’une passion sans modèle économique, c’est un hobby. Et un hobby, ça ne paie pas le loyer.

C’est simple, tu préfères :

1. Proposer tes services 100% basé sur ce que t’aime et galérer chaque jour, stresser, avoir peur.
2. Accepter de sortir de ce que tu aimes pour te constituer un matelas de sécurité + prendre le temps de chercher le croisement entre ce que tu aimes et ce que le marché veut, pour in fine, vivre de ta passion.

Alors, je te le dis une bonne fois pour toutes : au début, tu dois optimiser pour l’argent, pas pour la passion.

Puis, une fois stabilisé, tu pourras réintroduire la passion et trouver l’équilibre.

Dans cet article, nous allons voir comment mettre en place la réponse n°2 à ma précédente question.

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1. Pourquoi on tombe dans le piège de la passion ?

Il y a trois raisons principales qui poussent beaucoup d’entrepreneurs à tout miser sur leur passion :

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1. Le storytelling ambiant.

On nous répète depuis 20 ans la phrase attribuée à Confucius : “Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.”

Le problème ? C’est une vision utopique, pas un modèle économique.

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2. Les modèles visibles.

Sur Instagram ou YouTube, tu vois des créateurs qui vivent de leur passion (musique, design, jeux vidéo…). Tu compares ta situation à la leur.

Mais tu oublies 2 choses :

→ derrière chaque “success story”, il y a 10 000 personnes invisibles qui ont échoué.
→ derrière chaque “success story”, il y a aussi des années de galères.

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3. La croyance que la passion suffit.

Tu te dis : “Si j’aime ça, les clients viendront.”

En réalité, le marché se fiche de ta passion. Le marché se demande : “Est-ce que cette personne résout mon problème ?”

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Résultat : tu passes tes journées à créer du contenu, à vouloir travailler sur des projets qui t’inspirent… mais sans retour financier.

Et surtout, si on dézoome, on se lance généralement à son compte pour faire ce qu’on kiffe. Pas pour reproduire ses traumas des matières qu’on n’aimait pas à l’école ou du taff qu’on ne voulait pas faire en CDI.

Et c’est vrai.

Inutile de te lancer à ton compte si ce n’est pas pour faire ce que tu aimes.

Mais, contrairement à ce que peuvent faire croire les réseaux sociaux, il faut accepter que tout ne va pas se faire comme par magie.

Ça demande du temps de pouvoir vivre de ce qu’on aime.

Et ça demande surtout d’accepter de passer par des chemins moins agréables au début.

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2. La dure réalité : l’argent d’abord

Quand tu débutes, ta priorité n°1 ne doit pas être “l’alignement”.

Ta priorité n°1, c’est la stabilité financière.

Pourquoi ?

Parce que sans argent, tu es en mode survie :

• tu stresses pour payer ton loyer,
• tu prends de mauvaises décisions (clients toxiques, prix cassés),
• tu n’as aucune sérénité pour créer sur le long terme.

→ Optimiser pour l’argent, ça veut dire :

1. Identifier ce qui se vend dans ton marché.
2. Miser sur tes compétences monétisables.
3. Répondre à une demande claire, même si ce n’est pas ta passion absolue.

Ne fais pas les choses à l’envers.

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Comment faire ?

J’en parlerai en détail dans un actif de valeur qui sortira en début d’année prochaine.

3. Comment savoir si tu optimises mal

Voici quelques signaux d’alerte :

• Tu fais des missions qui te plaisent mais tu gagnes trop peu.
• Tu refuses des opportunités “parce que ce n’est pas ta passion”.
• Tu passes ton temps à créer du contenu sans retour financier.
• Tu culpabilises de “ne pas être aligné” au lieu de réfléchir stratégie.

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Un indicateur simple :

Si tu es encore sous 2000€/mois après 6-12 mois → c’est peut-être que tu optimises pour la passion, pas pour l’argent.

Et tant que tu n’accepteras pas de passer par l’optimisation business > passion, tu resteras bloqué sous ce palier.

Alors, qu’en quelques mois, tu peux tout débloquer.

Il faut juste faire les choses dans le bon ordre.

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4. Quand et comment inverser vers la passion

Une fois que tu as stabilisé tes revenus, tu peux commencer à remettre la passion au centre.

Mais pas avant.

Le chemin se fait en 4 étapes :

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1. Atteins la sécurité.

Ton business couvre tes besoins de base (logement, nourriture, charges).

Par exemple : viser 2000 €/mois réguliers en freelance. Avec une offre, une cible et un positionnement clairs.

J’avais fait un actif de valeur sur le sujet, tu peux aller le voir en cliquant n’importe où sur cette phrase.

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2. Constitue ton coffre de guerre.

Accumule des ressources financières et sociales (cash, réseau, preuves clients). C’est ton “capital” pour prendre des risques.

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3. Réintroduit la passion progressivement.

Choisi des clients qui t’inspirent davantage, ajuste ton offre pour intégrer ce que tu aimes.

Ai toujours une formule en tête :

Tu cherches le croisement parfait entre ce que tu aimes faire et ce que le marché veut.

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4. Optimiser le mix passion/argent.

L’objectif final : avoir un business qui paie bien et qui te nourrit intellectuellement.

Vois ta passion comme un projet à financer : d’abord sécuriser le cash, ensuite investir ton énergie créative.
‍Paul Graham (Y combinator)

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5. Exemple concret (mon parcours)

J’ai fait l’erreur moi aussi.

Quand j’ai commencé dans le Freelancing, il y a 2 choses que j’appréciais particulièrement :

1. Écrire
2. Conseiller

Comme tu peux le voir à travers les articles que je t’écris chaque semaine, j’aime ça.

Donc, en me lançant, la 1e chose que j’ai faite a été de lancer une newsletter.

Et la 2e chose a été de vendre du conseil.

Sauf que j’avais :

• 0 audience
• 0 expérience
• 0 skills

Alors pourquoi on s’abonnerait à ma Newsletter ? Pourquoi on lirait mes articles ? Et pourquoi on paierait mes conseils ?

Quand j’ai compris ça, j’ai accepté de faire le chemin inverse.

J’ai proposé des prestas plus “classiques” pour vivre, gagner de l’argent et de l’expérience.

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Puis, une opportunité s’est présentée : lancer une agence de webdesign avec Orane.

(j’aime pas le design et pourtant je l’ai fait)

Et par la même occasion : on se lance sur LinkedIn pour y trouver nos clients.

(j’aimais pas LinkedIn et pourtant je l’ai fait)

• En 3 mois → 10k€/mois.
• Une offre claire, des clients concrets, du cash qui rentre.
• Des personal brands fortes grâce à notre build in public sur LinkedIn.

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C’est cette phase qui nous a donné :

• la crédibilité,
• la trésorerie,
• l’expérience terrain,

… qui nous a ensuite permis de lancer Produscale et d’accompagner d’autres freelances.

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Aujourd’hui, je passe le plus clair de mon temps à :

• écrire du contenu (LinkedIn, articles, scripts vidéos)
• conseiller des entrepreneurs
• manager mes équipes
• me former

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Moralité : l’argent d’abord → la passion ensuite.

PS. Tu remarqueras que j’insiste sur ce principe de “l’argent d’abord”.

Mais c’est pour te cadrer psychologiquement dans cette logique.

Ce que j’entends par là, c’est tout ce que va t’amener le fait de te concentrer sur la réussite de ton business plutôt que ta passion (au début) :

• argent
• crédibilité
• process
• expérience
• relations
• audience
• etc…

Et tout ça, c’est de l’or pour ensuite pouvoir, comme je l’ai dit, trouver le croisement parfait entre ta passion et ce que le marché veut.

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Bref, la passion ne nourrit pas.

L’argent, oui.

Mais l’argent seul finit par t’épuiser. La clé, c’est de respecter l’ordre :

→ Optimise d’abord pour l’argent (et tout ce qui va avec).

→ Puis, réintroduis la passion une fois que tu as gagné le droit de le faire.

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Si tu veux être encadré pour faire ça bien, on est là pour ça. Et nous avons une garantie de rentabilité tant nous sommes sûrs de ce que nous apportons à nos clients. Clique n’importe où sur cette phrase pour en discuter avec nous.